En attendant sa première fresque, ...
Manyak et le Graffiti 3D
Originaire de la banlieue sud de Paris, Manyak rencontre le graffiti en 1988 à l’âge de 13 ans. D’abord sur papier puis rapidement sur mur, il fait ses classes dans son quartier, le long des voies ferrées et sur divers supports urbains. Son travail de la lettre est d’abord « classique », hérité de l’école new-yorkaise. Deux ans plus tard, il réalise sa première fresque en couleurs avec son groupe de l’époque.
Manyak et graffiti : précurseur de la 3D
En 1993 son activité devient plus intensive puis se renforce avec son installation à Paris en 1995, année où il intègre l’école d’architecture de Paris Belleville. Il sera l’un des premiers et principaux précurseurs des Graffiti 3D en France. Même s’il lui arrive régulièrement de faire des personnages et du décor, défenseur de « l’esprit graffiti », Manyak reste attaché au travail de la lettre sous toutes ses formes. A la même période, il commence à s’intéresser aux matériaux et aux espaces atypiques des lieux abandonnés dans lesquels il peint. Il s’oriente alors vers les anamorphoses et travaille sur l’intégration dans ses peintures de l’architecture, des matières, des ambiances présentes dans les lieux où il intervient.
Le Graffiti, une question de mise en scène?
La considération de l’environnement dans lequel le graff est posé l’amène à se questionner sur la mise en scène de ses pièces ou comment révéler les qualités plastiques d’un lieu par une intervention peinte. Le support devient le fond, mis en scène par l’œuvre qui vient s’y imposer. La photographie du rendu final prend alors tout son sens dans le processus créatif.
Recherches et Études, de Graffiti à la toile
Depuis quelques années, sa production se développe également en atelier comme une continuité de son travail plastique et graphique de la lettre, permettant un élargissement des champs exploitables sur toile ou en sculpture. Généralement, les supports et les matériaux sont variés, parfois usés, patinés à l’instar des murs qu’il affectionne. La lettre est alors un prétexte pour peindre, un sujet d’étude parfois poussé jusqu’à l’abstraction où se mêlent structure, texture et dynamisme.
Aujourd‘hui Manyak peint toujours des lieux
atypiques pour tenter de révéler leurs qualités spatiales et chromatiques ou de mettre en valeur leur atmosphère particulière en y apposant sa touche. Il continue à faire des fresques en groupe ou à participer à divers événements quand il en a l’opportunité
Manyak et graffiti : précurseur de la 3D
Les Grandes Lignes
2011 : 5POINTZ, New-York USA -
2014 : ONO’U festival, Tahiti - 2016 : Meeting of Styles, France – 2018 : Mural Fest, Kosovo –
2019 : Nuit Blanche, Paris -
2020 : Just Do Paint, St Brieuc –
2021 : Step In The Arena, Eindhoven
Il participe également à des chantiers de plus en plus importants (ICI Montreuil, 5e élément, gares de Diesdelle, Meiser, Moensberg et Boitsfort à Bruxelles, Square Karcher à Paris, etc.).
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